Dé-so-lée, ENCORE un article jardinage ! Mais en fait, en écrivant le dernier article, j’ai eu une autre idée, mais en mode genre blogueuse qui s’y connait, post utile, juste une fois dans ma vie XD.
Temps de lecture : 10 minutes
Quand j’ai écrit mon dernier article (la meuf en mode période prolifique – ne vous y habituez pas trop), j’ai eu l’idée de rédiger un article qui retrace mes débuts, mes erreurs et ce que j’ai appris de ma petite expérience. Si ça me permet de me souvenir d’où je suis partie, peut-être qu’en chemin, ça pourrait vous intéresser et vous aider !
Mon parcours, blogs et semences
En 2016, je parlais de mon souhait de jardiner (ici), afin d’éviter les pesticides, d’être le plus locavore possible et d’utiliser mes épluchures pour les plantes, plutôt que pour remplir une poubelle que j’ai toujours la flemme de sortir (bonne nouvelle, je ne la sors quasiment plus que tous les mois, voire moins). Vous le savez aussi, progressivement, je m’intéresse aux plantes méllifères, acte militant pour la survie des abeilles et de la planète.
Avoir les idées, c’est bien, mais comment ai-je commencé plus concrètement ?
En 2016, je suis tombée sur le blog Echos Verts qui parlait de Mon Petit Balcon. J’ai beaucoup aimé Mon Petit Balcon et aujourd’hui encore, je guette ses articles sur le blog et ses stories sur Instagram. J’aime son évolution. Au début, les essais étaient modestes et son balcon aujourd’hui est super ! C’est grâce à elle que j’ai eu envie d’essayer de cultiver du chou kale alors que ça ne me tentait pas plus que ça il y a quelques mois ^^. J’aime bien son style et je trouve son site super bien fait, je vous invite à y jeter un oeil.
Une fois convaincue de mon envie de jardiner, Natasha d’Echos Verts (j’aime beaucoup son blog aussi) nous présentait La Box à Planter. Le concept est le même que pour les nombreuses autres box qui existent, toutefois, c’était la première dont j’entendais parler pour le potager. Je trouvais ça futé de recevoir, chaque saison (donc on n’était pas envahi de box tous les mois) des graines à planter correspondant à cette période, avec des conseils, le tout livré avec un minimum de déchets (leur boîte en carton est très mignonne). C’est une entreprise que j’affectionne particulièrement et que je suis assidûment aussi sur Instagram. Toutefois, je ne souhaitais pas m’abonner, préférant choisir les graines moi-même mais, lors d’une promo, je me suis dit que ce serait bien de tester leur box #5 : A la faveur de l’automne (on peut aussi acheter les box à l’unité). C’est ainsi que j’ai reçu des graines de persil géant d’Italie, de chicorée Palla Rossa, de roquette cultivée, d’épinards géants d’hiver et de centaurée bleuet.
Je me suis ainsi retrouvée, en septembre 2016, à faire mes premiers semis !!!
Après une semaine, j’étais excité comme une puce de voir mes premières graines de persil géant et d’épinard géant germer !! #classeverteàpresque30ans #NeverTooLate
Après avoir fait le constat que dans mon appartement tout sombre, ce ne serait pas l’idéal, je les ai emmené dans mon bureau qui est très lumineux. Je me rends maintenant compte qu’aucun de mes jeunes patients n’a posé de questions ou fait de remarques, alors que j’aurais pu passer pour une excentrique (ou alors c’est déjà le cas et je ne le savais pas).
Un mois et demi après les semis, j’en ai rempoté une partie car une de mes premières erreurs de débutante a été de semer trop serré (et de ne pas avoir assez arrosé, mes 3 épinards ont mourru :'().
Mais forte de ce succès, j’ai grave pris la confiance, hahaha et au printemps 2017, pour ma super terrasse (j’étais devenue propriétaire entre temps *_*), j’ai vu plus grand ! J’ai commandé pas mal de graines (je vous recommande les sites de Kokopelli et de la Ferme de Sainte Marthe). Je vous épargne mon étude des heures d’ensoleillement de la terrasse mais qui est précieuse, car c’est toujours bon à savoir.
Mon papa m’avait récupéré des bacs en polystyrène #systèmeDtoujours #recuptoujours et j’ai commencé à semer de la moutarde, de la ciboulette, du pourpier doré, des courgettes, du melon (échec, malheureusement), des piments, des capucines, de la bourrache…
Nous avions aussi récupéré des palettes pour faire des jardinières verticales, ça a été un gros fail car sans pied de biche, on a cassé pratiquement toutes les planches, hahaha ! Mais ce n’est pas grave et pas plus mal ^^. J’ai aussi essayé de jardiner avec la lune mais j’ai laissé tomber, j’ai trouvé ça finalement peu probant.
De la belle saison 2017, je crois avoir seulement récolté 2 courgettes lol XD, des tomates cerise (grâce à deux plants que PtiteRose m’a donnés), quelques piments, c’était assez sympa (pas du tout piquants, par contre), constaté que je ne kiffais pas tant que ça le pourpier doré (et qu’est-ce que j’en ai semé, j’en ai encore qui pousse aujourd’hui), profité de la jolie vue des capucines et surtout constaté que la ciboulette, c’est super dur à faire pousser et ai vu ma moutarde et mes pourpiers envahis de pucerons (#LeCri) !!! Je vous épargne mon dégoût quand j’ai voulu consommer mes feuilles de moutarde et que j’ai découvert des pucerons au dos, laver les feuilles a été une épreuve digne de Koh-Lanta ! Ca me fait rire parce que j’ai un peu progressé et en suis un peu moins dégoûtée aujourd’hui XD. Et phénomène de la nature que j’ai découvert, à la fois instructif et dégoûtant, j’avais plein de fourmis et j’ai appris que les fourmis tenaient les pucerons en esclave, oh my goooood ! Les 3 petites coccinelles que j’ai repérées ne m’avaient pas beaucoup aidée, les pauvres… J’ai aussi eu la frayeur de découvrir les cloportes, berrrrk ! C’est ce que je me disais à l’époque.
Du coup, à la fin de la saison, le bilan était mitigé, j’étais un peu dégoûtée des pucerons et des cloportes et globalement peu satisfaite des récoltes, même si j’avais réussi à faire pousser des choses ! Les bacs étant posés, avec les cloportes s’y réfugiant en dessous et l’humide et froide saison n’aidant pas, j’ai un peu laisser le potager végéter…
En septembre 2017, j’ai décidé d’acheter des jardinières et des supports (d’occasion, sur le bon coin). Je voulais réinvestir le potager et élever les cultures, faciliter l’entretien du balcon et – surtout – avoir moins de cloportes hors terre (c’est quand même pas une image très ragoûtante). Le persil s’est resemé seul et la menthe ramenée du Morvan s’installait tranquillement.
Mars 2018 : je commence à semer du basilic et de la coriandre. C’était sympa mais globalement, je n’ai rien récolté pour ma consommation. La suite, vous la connaissez car j’ai commencé à écrire davantage dessus (hiver 2018, printemps 2019) et que je continue encore de jardiner :).
Les livres
Outre les blogs que j’ai mentionnés plus haut, j’ai rapidement acheté des livres pour acquérir davantage de connaissances (après avoir lu, relu, rerelu et rererelu les commentaires sur Amazon).
Un potager sur mon balcon de Philippe Asseray
J’ai assez logiquement acheté ce livre en premier. Il permet de découvrir ce qu’on peut cultiver hors sol et dans un espace limité. On y détaille la culture des principaux fruits, légumes et herbes aromatiques, autrement dit : les classiques. Il y a des photos, les compagnonages sont évoqués, quel type d’exposition privilégier et ce que j’ai trouvé pertinent, c’est de savoir dans quel type de pot on peut faire des cultures. La tomate, le poivron, l’aubergine ont besoin de profondeur, contrairement à la courgette, par exemple, qui a plus besoin de s’étaler. Je le trouve surtout utile pour savoir quoi planter dans quel bac, sachant que j’ai deux profondeurs. Un livre sympa pour commencer mais j’ai très vite ressenti le besoin de le compléter par d’autres.
Le potager des saveurs de James Wong
Très peu de temps après mon premier achat, je suis tombée dessus par hasard sur UN blog qui en parlait. Ce livre est très peu connu. J’ai bien aimé la personnalité de James Wong, ethnobotaniste installé à Londres (il me semble). Il a un ton léger et son discours est étayé de ses lectures scientifiques. Ce n’est pas exactement un livre sur le jardinage, le sous-titre résume très bien l’esprit du livre : « Techniques et astuces de cultures pour des légumes plus parfumés, des fruits plus sucrés, des variété plus savoureuses ». Ce que j’ai surtout apprécié, c’est la présentation des différentes variétés selon les saveurs recherchées. C’est ainsi que j’ai jeté mon dévolu sur les tomates indigo Midnight Select (je voulais des tomates pourpres) et Pink Brandywine (une des meilleures tomates, dixit l’auteur). Divertissant mais pas indispensable, c’est un livre que j’affectionne toutefois et que je conseille surtout aux curieux (j’ai aussi le 2ème livre de James Wong, j’en parlerai peut-être une autre fois).
Le guide Marabout du carré potager de Lucy Halsall
Acheté en même temps que le précédent. C’est un très bon livre, très complet, qui explique chaque étape (je regrette juste un manque d’informations sur la récolte, notamment s’il faut faire sécher ou pas, pour la pomme de terre ou l’ail, par exemple, mais Internet saura répondre à mes interrogations restantes). Il sera extrêmement utile pour ceux qui ont la chance d’avoir un jardin mais aide bien tout de même si on dispose uniquement d’un balcon. Il présente beaucoup de légumes, herbes aromatiques et fruits différents avec une mention de quelques variétés intéressantes et un calendrier pour accompagner le lecteur. Il détaille bien la place nécessaire entre deux plants, ça m’a beaucoup aidé pour mon plan 2019. Toutes les étapes sont détaillées, du semis et l’entretien, jusqu’à la récolte. Vraiment très clair, un de mes must-have. Bon, je vous avoue que je ne kiffe pas la dernière partie sur les maladies et les ravageurs (surtout avec des méga gros plans auxquels je ne peux pas échapper) mais j’ai pris sur moi, pour le bien de mon futur potager car ce sont des informations importantes à connaître (après, je vous avoue que je ne retourne pas le feuilleter tous les quatre matins et que pour l’instant, j’ai heureusement peu de ravageurs, poï poï…).
Un jardin sain grâce aux cultures associées de Gertrud Franck
C’est un livre un peu vieux mais est un de mes incontournables. Les informations sur l’organisation des cultures sont extrêmement précieuses. L’auteure nous explique aussi comment jardiner de façon naturelle et avec un minimum d’efforts. C’est avec Gertrud que j’ai compris l’intérêt des engrais verts et de multiples plantes améliorantes, protectrices et méllifères et que j’ai découvert de nombreuses plantes aromatiques et médicinales. Un peu moins facile à lire que le Guide Marabout du carré potager, je trouve qu’ils se complètent néanmoins très bien et le livre de Gertrud Franck m’a également bien guidée pour mon plan 2019.
Introduction à la permaculture de Bill Mollison
Enfin, dernier livre acheté en 2016 (j’en parlais déjà en 2017), en même temps que le livre de Gertrud Franck, (c’était mon année livres de jardinage et je n’en ai pas racheté depuis, ceux que je possède me suffisant amplement) mais pas des moindres, car c’est le seul que j’ai acheté en deux exemplaires (après avoir donné le mien en cadeau). C’est un livre très technique mais passionnant. Il a une place très importante pour moi mais je conçois que le style puisse rebuter. Il dépasse le sujet du jardinage pour parler du sujet plus large de la permaculture. J’en ai parlé à plusieurs reprises et ai déjà tenté ici de définir rapidement ce qu’était la permaculture (i.e., cultiver en se basant sur le fonctionnement de la nature et en harmonie avec la faune, la flore et l’environnement plus général) et, malgré une définition très rapide mais que je ne trouve pas trop mal, je vais prendre aujourd’hui le temps d’expliciter davantage ce terme pour que vous puissiez saisir l’idée au mieux, d’autant plus qu’on commence à l’entendre de plus en plus. Voici quelques extraits de l’introduction du livre qui, j’espère, vous aideront à mieux comprendre de quoi il s’agit :
Le mot « permaculture » est né de la contraction des termes « permanent » et « agriculture », mais aussi de l’expression « culture de la permanence ». Elle vise en effet à développer une culture pérenne, laquelle requiert notamment une agriculture soutenable et un usage éthique des terres. (…)
Le but est de développer des modes de vie et de fonctionnement qui ne nuisent pas à l’environnement et qui soient viables économiquement, qui subviennent à leurs propres besoins, qui n’abusent ni des humains ni du vivant, qui ne polluent pas la terre, et qui, par conséquent, sont durables sur le long terme.
Pour cela, la permaculture utilise les caractéristiques des plantes et des animaux et les combine à celles du site et des installations afin de créer sur la plus petite surface possible un écosystème cultivé qui puisse assurer la vie, que ce soit en ville ou à la campagne. La permaculture s’appuie ainsi sur l’observation des systèmes naturels, sur les savoirs à la base de l’agriculture traditionnelle et sur les connaissances scientifiques et technologiques modernes.
Ca commence par l’emplacement de sa maison (pour ceux qui ont la chance de pouvoir choisir où et comment la bâtir) puis du potager proche, allant plus loin avec un verger, des céréales et les animaux (poules, cochons, chèvres), selon le climat, le relief, le sol du site. C’est vraiment une ressource super pour ceux qui souhaitent être autonome, ont du temps, de l’argent et/ou de l’espace pour un projet d’une telle envergure. Evidemment, pour ma part, je n’en exploite qu’une petite partie mais j’apprécie d’avoir les éléments pour réfléchir et comprendre le fonctionnement de la nature et d’y être ainsi plus sensible, au lieu de suivre bêtement un plan dans un livre. Incontestablement un de mes livres préférés.
Internet
Aujourd’hui, je glane des informations par ci par là sur la toile. Je vous ai parlé de Mon Petit Balcon et de la Box à planter mais j’ai bien aimé le dernier article de Mango&Salt et le plant tour de sa terrasse (je suis moins axée sur les plantes d’intérieur). Egalement, dans son dernier article, elle mentionne les chaînes Youtube de Garden Answer et d’Une Fleur Parmi les Fleurs. Je ne suis pas très fan des vidéos en général, mais il y en a quelques unes qui m’ont plue. Je suis notamment en train d’essayer la technique de Carole contre les moucherons, en espérant que ça marche (sinon, ben… c’est chiant mais tant pis…) ! Autrement, je reste connectée avec le jardinage sur Facebook, via le groupe de Kokopelli.
Basilic un jour, basilic toujours
Et juste pour donner des nouvelles du basilic et parce qu’on apprend tous les jours, j’en ai parlé rapidement sur Instagram mais j’ai étêté récemment deux plants de basilic et ai pu constaté que de nouvelles feuilles (et futures branches) se formaient à l’aisselle, donc j’ai étêté tout ce que je pouvais et OUI, ça repousse !!! Ca va permettre au basilic d’être plus fourni mais aussi plus stable (plutôt que d’avoir une longue tige) et augmenter les récoltes !
PESTO, PESTO, PESTOOOOOOOOO :D !!!
Et toi, quand et comment as-tu commencé à jardiner ??
Sympa de partager ton expérience.
J’aime toujours autant tes photos.
Et le fait que tu ajoutes maintenant le temps de lecture XD.
Merci PtiteRose pour ton commentaire, je suis contente si l’article t’a plu ! Et merci pour les photos, l’appareil du blond vénitien aide beaucoup ^^
Haha, je vois que c’est très apprécié de savoir à l’avance si j’ai écrit un pâté ou pas et combien de temps il prend pour lire lol. Merci pour ce retour, je continuerai à indiquer le temps de lecture alors, hihi !!
Coucouu l’article est un peu à lire xD le temps de lecture est correct lol xD j’aime bien les photos et comment tu racontes tes expériences hihi Aps c’est très documenté pour les livres xD
un peu LONG? XD même si le temps est correct? lol. Si le temps estimé est correct, c’est bon, non XD?
Merci pour les photos et mon histoire hihi
Tant qu’à faire, autant bien se documenter pour pas faire n’importe quoi, non? lol XD (ou pas? XD comme vous ? lol XD)
Lol oui pardon un peu long xD
Le temps de lecture approximatif est très proche du réel du coup si je revois des articles avec un temps de lecture de 10 mins je vais me dire omg lol xD haha
Lol on fait pas n’importe quoi nous :p
Lol, donc plus d’articles mais plus courts? >) Des fois quand c’est court, je me dis que ça l’est trop !! Quelque part, j’ai envie que ce soit rentable pour vous en fait !
lol, racheter des plantes alors qu’elles repousseront, c’est pas n’importe quoi, krkrkrrr >))
Tu deviens une spécialiste. C’est super de voir ton parcours et de comprendre pourquoi tu fais tes propres cultures. Et merci pour la découverte de la permaculture. :-)
Spécialiste, c’est un bien trop grand mot ! Il y a des gens dont c’est le métier et qui sont beaucoup plus experts :) !!
Merci pour ton gentil commentaire <3
Je t'entraine malgré toi dans mes aventures, merci de me suivre :)