Hello you all !
Le week-end est passé, la semaine a commencé et je suis toujours vivante. Si vous avez tout suivi, je craignais d’être extrêmement fatiguée par cet enchaînement sans transition. J’étais épuisée jusqu’à mardi matin – il faut dire que se lever à 12h aide *un peu*.
Donc, maintenant que ça va mieux, je vais pouvoir raconter tout ça ! (ndla : J’ai commencé à écrire cet article mardi dernier, mais au vu de la longueur et du manque de temps, il n’est publié qu’aujourd’hui)
***SYNOPSYS***
Le fameux week-end organisé par l’association pour fêter Noël (oui, comme pour Halloween, on fête tout en avance), quelque part en Bourgogne. J’y officie en tant qu’animatrice bénévole, mais pour le week-end, j’étais également en charge du menu (aussi appelé communément : responsable bouffe).
ACTE I – La préparation du menu
J’étais pas mal occupée en novembre (et aujourd’hui encore, mais bon), donc je ne l’ai fait qu’une semaine avant. Je me suis beaucoup inspirée de celui de l’année dernière, parce que j’avais pas d’idées, que c’était bon, et que, comme je l’avais fait *ahem*, je me permettais de repomper sur moi-même, mwahaha.
Au menu donc : foie gras/terrine + confiture de figues et d’oignons, gratin dauphinois et boudin blanc aux pommes et mousse au chocolat en dessert. Le lendemain (on s’en fout un peu plus, du repas du dimanche, mais je le place quand même), salade, pâtes carbonara et salade de fruits.
Jamais mangé de boudin blanc (et encore moins avec des pommes), mais j’ai fait confiance à un ami pour le coup (qui me l’aurait payé très cher si ça avait été dégueu/trop difficile à faire/pas plu. Il a de la chance d’être mon ami, hein :D ?).
ACTE II – Les courses
Comme on est des gens (et des filles, pour le coup) super organisées, on prévoit de faire les courses à 3, dans un Auchan de la région parisienne, un vendredi fin de journée. Oui, bon, c’est pas l’idéal, mais on n’avait pas trop le choix niveau planning.
Déjà, on est trop toutes au taquet, on arrive toute à l’heure. L’agent A est arrivée en avance et l’agent S, en voiture, arrivait juste quand je sortais du métro. On roule jusqu’au supermarché, hop hop, on se gare, hop hop, c’est partiiiiiii ! On avait pensé aux sacs de course mais… Pas au jeton de caddie. Pas grave, on fouille dans nos porte-monnaies et là, malheur, aucune n’a une pièce de 1€. 2€, 50cts, 20cts, 10 cts, oui, mais pas 1€… On a bien essayé d’enfoncer les pièces de force, mais ça n’a pas marché. Bon, tant pis, on va prendre des paniers…
Des courses pour 20 (VINGT) personnes.
3 petites nénettes.
Des paniers, mais oui, oui. (Sans problème, jte dis)
On démarre bien méthodiquement en faisant chaque rayon. Je disais quoi prendre dans quel rayon et je barrais conscieusement ma liste.
Pour un supermarché qu’aucune de nous ne fréquentait (je vous ai dit qu’on était des oufs??), on s’en est très bien sorties, on a mis exactement deux heures. Par contre, ce qui devait arriver arriva, nous n’arrivions plus à porter les paniers. L’agent A va nous chercher une sorte d’armature roulante sur laquelle on pouvait poser deux paniers, mais comme on est trop géniales, on a pu en mettre trois dessus. Hourray !!
Gros hic : les paniers, il faut les laisser à la caisse. On n’a pas assez de sacs, et il faudra faire plusieurs allers-retours supermarché-parking. Ou alors… On arrive à avoir un p*tain de caddie !! L’agent A se charge d’aller quémander de la monnaie contre les 2€ de l’agent S, mais personne n’est d’une grande aide. Pas grave, elle sort et revient… avec un caddie qui trainait tout seul dans un coin ! Il roule, c’est parfait pour nous !
Mé-tho-di-ques, ces courses, on a trop bien géré.
La journée n’est pas encore finie, mais on va faire une courte pause pour permettre des pause-pipis à celles et ceux qui veulent.
***ENTRACTE***
Ca y est ? On est repartis ? Okay !
ACTE III – Post-Courses, pré-départ
Scène 1 – La soirée
Après ces courses énergiques, l’agent A et moi nous sommes dirigées chez l’agent R, lui-même en compagnie d’un ami. Ce qui était drôle, c’est que c’est l’agent A qui a proposé que nous dormions chez l’agent R, avec ou sans son accord lol. Du coup, maintenant on se fait des blagues du genre qu’on va inviter des gens chez les autres, huhu. Bref, et ce qui était drôle aussi, c’est que l’ami de R était censé l’aider à cuisiner pendant qu’il travaillerait. Mais qui s’est retrouvé à cuisiner pour 4? C’est le pauvre bibi, qui n’avait rien demandé à personne !!
On papote, on papote, puis vient l’heure de dormir (on squatte le canapé alors que R doit se contenter de dormir par terre (le pauvre, i know !!)) : 1h45. Sauf que ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’on se levait le jour J à 6h. AHEM !
Scène 2 – Le matin
Ouuuh, fa…ti…gués…! Allez, hop, au taquet (même si un peu ralentis), tout le monde se prépare. J’ai droit à un bon chocolat chaud avec du chocolat en poudre à la date de consommation limite dépassée (lol). R, qui m’accuse d’être toujours en retard est à la BOURRE, et au lieu de partir à 7h, on part à 7h15. On rate le train, EVIDEMMENT, enfin bref, on est arrivés avec 20 minutes de retard.
Sur le chemin, on s’est trimballé un paquet de trucs, y compris un cadeau (c’est week-end Noël !) pourri (donc pour les animateurs, et une en particulier) qui fait du bruit dès qu’on le bouge. Un « Maaaw, Maaaw ! I love you ! I love you ! ». C’était très fun de se balader avec. Et pendant ce temps, je découvre qu’il pleut (je n’ai pas regardé la météo).
Acte III – Le car
(alors lui, il mérite un acte pour lui tout seul)
On arrive, il pleut toujours, joie. On attend le chauffeur de car (R nous avait confié la veille qu’il y avait déjà eu des soucis quant à la réservation du car et que ce fut compliqué), qui ne trouve pas la gare de RER…
Ca commence bien.
Il arrive avec je sais pas combien de temps de retard, parce qu’il fallait qu’il tourne et puis machin et puis bidule. Bon, allez, GO, il est enfin là, direction l’assoc’ pour récupérer des trucs !
Alors fait étonnant, une fois arrivés, on commence à charger. Et quand je dis on, je veux dire les membres de l’association et nous animateurs. Le chauffeur ne bouge absolument pas son cul. Bon, ok.
Mais là où j’ai pas apprécié, en dehors du fait qu’il était sympathique comme une porte de prison et qu’il est arrivé en retard parce qu’il ne trouvait pas la gare, qui, soit dit en passant, est assez GRANDE, et qu’en plus, il me gonflait à pas démarrer alors que le feu était repassé au vert, et qu’il a gonflé A et R en disant « Ah mais je peux pas tourner ici, c’est un car que je conduis », genre « non mais t’as cru quoi ? » (mais les autres des années précédentes y arrivaient très bien et n’étaient pas des chieurs comme lui, mais c’est PAS-GRAVE…), c’est qu’il s’est permis de CRITIQUER ma façon d’arranger le chargement dans la soute !!! Soit tu m’aides et tu fais comme tu veux, soit tu aides pas et tu fermes un peu ta gueule, non ?!
Bon, bref, on part ENFIN ! Les heures passent et on commence un peu à crever la dalle (on n’avait pas vraiment petit-déjeuné, je compte pas une boisson chaude pour un petit-déjeuner consistant), mais le chauffeur ne voulait pas qu’on mange dans son car. Ok, à la pause pipi, alors. Sous la pluie, à côté des chiottes, on mange nos petits croissants et pains au chocolat pendant que les autres remontent… Et on voit, sous nos yeux ébahis, le car redémarrer et… s’éloigner.
Euh…??
Ok, il s’est arrêté dix mètres plus loin, mais ceci était un signal subtil de la part du chauffeur de nous dire de nous magner le cul, et plus vite que ça, parce que monsieur a un client à 13h (Ok, mais en attendant, s’il avait su trouver la foutue GARE, on n’en aurait pas été là, et je tiens à rajouter qu’on est arrivés largement avant 13h (mais très bizarrement, il attendait exactement 13h pour repartir rejoindre son autre client… Lapin tout compris)). Bon, bref, on s’est bougées en avalant les croissants sans trop les mâcher, c’est bon, on était repartis.
(Attention, ce qui va suivre est une situation totalement irréaliste pour moi et, je pense, pour l’agent A)
On arrive dans la petite ville. Puisque le week-end de l’année dernière s’était déroulé au même endroit, l’agent A et moi savions à quoi nous attendre. Je reconnaissais l’endroit par le style des maisons, on allait bientôt arriver.
On s’arrête en plein milieu d’une intersection.
Que pasa ?
On m’appelle vers l’avant du car, j’arrive.
R : c’est bien ici ?
Moi : oui oui, on est bientôt arrivés.
Le chauffeur : Bah ça y est, on est arrivés là.
A : Non mais, on est bientôt arrivés, c’est pas ici. (comprenez : Crétin, dépose nous devant la baraque et pas au MILIEU de la rue !!!!)
Le chauffeur : Vous êtes sûrs que c’est ici ??
Moi (je vois R assez inquiet) : Mais oui, on n’est pas loin !
Le chauffeur (son super GPS lui disait qu’on était à l’adresse indiquée. Je veux pas dire, mais il est pourri son GPS. Ou alors, on me souffle dans l’oreillette qu’il n’a pas mis le numéro de la rue, ce qui est fort possible) : C’est quoi l’adresse ?
A : Mais vous l’avez, c’est 25 Rue Verd***. La rue Verd*** est là, à gauche, et on est au 1.
Le chauffeur : Mais vous êtes sûres que c’est là ? (Non P*TAIN, on aime bien inventer des adresses pour aller se perdre !!!!)
A et Moi : Bah oui, c’est là (mais on n’étais pas passées par ce chemin l’année dernière, donc on ne pouvait pas affirmer à 100%, mais faut pas abuser).
Le chauffeur : … Vous voulez pas aller vérifier ?
…
Ouais, on va prendre une minute pour encaisser le choc.
Moi : Non mais… On va pas remonter la rue. En plus, il pleut. (genre, l’argument ultime : « En plus, il pleut. » Je sais pas à quoi je pensais lol, mok*)
Le chauffeur : Allez-y.
Il ouvre la porte.
…
Ouais, une minute supplémentaire, hein ?
Je vois A descendre, donc je vais la rejoindre SOUS LA PLUIE.
A est une personne très calme, mais elle était bien énervée.
On commence à pester sur le chauffeur, en remontant l’historique des faits qui lui sont défavorables depuis seulement 3-4 heures, et il en tenait déjà une sacrée couche.
On court, on court, on arrive au 25 et, ô surprise !!! Notre ETABLISSEMENT, pile à l’ADRESSE EXACTE. Comme c’est étonnant, ça, par exemple, on s’y attendait pas du tout.
On remonte la rue, toujours en pestant contre ce connard de chauffeur (et toujours sous la pluie), on remonte dans le car et on lui dit : « C’est bien là (gros con !!!) !!! »
Alors la rue était un sens interdit, le bon sens aurait été de tourner à gauche à la prochaine intersection. Non, monsieur jugeait la route trop étroite, et celle d’après aussi (alors que NON, franchement, on passait)… Et il demande même à A : « Je tourne où ?? »
A, SUPER énervée et super sèche : « Ecoutez, je n’ai pas mon permis, je ne peux PAS vous dire !!! »
Du coup, il ne tourne toujours pas à gauche… et on continue tout droit et on s’éloigne. A un moment, son cerveau a dû se connecter, parce qu’il fait demi-tour, tout en soupirant, genre « pfff… n’importe quoi » (non mais faut mieux choisir ton boulot si t’es nul). Et je ne sais pas quel MIRACLE, nous sommes enfin arrivés.
ACTE IV – Le week-end à proprement parler
Scène 1 – L’arrivée
On descend avant pour faire le repérage et trouver la personne qui doit nous remettre les clés, et avec qui nous devons faire l’état des lieux.
« Y’a quelqu’un ? » Non, pas de réponse. Je vais voir dans un petit bâtiment et je trouve un monsieur qui répare une chaise.
Moi : Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger, vous savez s’il y a quelqu’un ?
Le monsieur, un peu étonné : Euh, oui, moi.
Moi : Ah ! Euh, alors on est l’association qui vient pour le week-end !
Le monsieur : …L’association ? Je suis pas au courant…
Moi : Ah…?
Le monsieur : …Et je suis le directeur.
Oulà, ça sent mauvais.
Le directeur : Je finis ce que je fais et j’arrive.
Moi : Ok !
Je rejoins A, R, S et je leur dis : euh… le directeur est pas au courant qu’on devait venir ce week-end.
R appelle M, qui était chargée de réserver l’endroit. Et qui a fait une boulette, car rien n’a été confirmé et réservé, ni payé. A sa décharge, elle ne savait pas que c’était à elle de le faire, d’autant plus qu’elle ne venait pas pour le week-end.
On retrouve le directeur, qui s’est avéré être vraiment conciliant et qui nous a dit qu’il y avait de la place, qu’on pouvait rester (je vous dis pas si on avait dû faire l’aller-retour avec je ne sais même pas quel chauffeur puisque le nôtre se barrait à 13h), et qu’on avait de la chance parce que d’habitude, il n’est jamais là à cette heure-ci mais qu’il avait décidé de travailler un peu plus, vu qu’il avait pris du retard.
Alleluia, béni soit cet homme.
Scène 2 – Let’s live our lives
Après avoir déposé les bagages, attribué les chambres et fait l’état des lieux, on se pose enfin pour manger. Hotdogs avec de la moutarde qui pique bien et du ketchup, Danette Chocolat Blanc ou Perle de Lait Crème de marrons (c’était le week-end expériences). Pour ceux qui ne connaissent pas, j’ai testé pour vous et le Perle de Lait Crème de marrons est très bon, et le Danette Chocolat Blanc ressemble à du Danette Vanille (haha, tout ça pour… ça) !
Ensuite, j’ai installé la sono (mwahaha, trop la classe), parce que j’étais la seule à savoir le faire, puis pendant la sieste de nos membres, je me suis attaquée à la mousse au chocolat, étant donné qu’il faut la mettre au réfrigérateur plusieurs heures. Heureusement que je connaissais déjà la cuisine, c’était très pratique. J’avais pile poil de quoi remplir 15 ramequins (parce qu’au final, on était 15 et non pas 20, donc mes proportions pour 20 sont plutôt des proportions pour 15, ahem).
Puis quand tout le monde s’est réveillé, place aux activités ! A et S avaient prévu de nous faire faire des coussins à décorer soi-même (j’ai pas eu le temps d’en faire un vu que j’étais aux fourneaux en même temps, snif !) et des oranges-clous de girofle ! Je ne connaissais pas et ça sent bon ! J’ai pas encore récupéré la mienne, mais j’ai pris une photo qui n’est pas gégé, alors vais attendre de l’avoir pour vous la montrer dans toute sa splendeur !
J’ai pas eu le temps de me faire un coussin, cuisine oblige, donc suis allée finir la préparation du repas. Ensuite, on a pris l’apéro tous ensemble, y’a eu l’ouverture des cadeaux, puis mon merveilleux repas, bwahahah. Comme je le disais, je n’avais jamais goûté du boudin blanc (et donc encore moins cuisiné), je suis pas fan, mais c’est comestible ! En tout cas, ça a plu, c’est l’essentiel.
Après le repas, place à la soirée dansante ! J’adore les soirées et thés dansants à l’association, parce qu’on n’écoute et ne danse que sur des chansons des années 80. Lundi, en me réveillant, j’avais encore « Partenaire Particulier » dans la tête. Les membres vont peu à peu aller dormir, on reste entre animateurs pour papoter, grignoter et jouer à des jeux débiles.
Le lendemain matin était tranquille, tout le monde se lève doucement, petit-déjeune, puis je file en cuisine pour préparer le déjeuner. La journée s’est globalement bien déroulée, même si un de nos membres mettait nos nerfs à rude épreuve, mais c’est le jeu ma pauvre Lucette.
Scène 3 – Le retour
Le car (avec un autre chauffeur, Dieu merci) était censé arriver à 16h. 16h, personne… 16h15, 16h30… A et S commencent un peu à s’inquiéter et il se trouve que le chauffeur s’était perdu… Le directeur est allé l’aider à retrouver son chemin et alleluia, ils arrivent aux environs de 17h. Je passe sur les coups de fil d’A, S et R aux parents pour prévenir du retard, des membres qui sont énervés d’avoir une heure de retard ou énervés tout court, allez hop, on charge et roulez jeunesse !
Le chauffeur était très sympa, le car était super hi-tech et on a regardé Shrek et un autre film (un peu naze… et le pire, c’est que j’ai pas pu voir la fin !) : Street Dancers (You got Served en VO) (Merci IMDB… On remarquera qu’il est noté 2.8/10, d’ailleurs).
On arrive enfin à bon port, avec, logiquement, une heure de retard. On dit au revoir aux membres très rapidement, sous une pluie battante, et on ne s’éternise pas non plus entre animateurs. Le temps de rentrer à la maison, il était 23h. Manger + se doucher = 1h du matin. Et qui c’est qui doit se lever à 6h35 pour reprendre le travail ? Oui, c’est bibi !!
So, Week-end de fous OR WHAT ??