Let’s go to Bordeaux !

Scrogneugnii de blog !!

Pas pu poster d’articles à cause d’un virus de merde, heureusement que SuperBakalex est là !!!

Donc trois ans après, fallait que je vous parle de la folle journée que nous avons passée à Bordeaux, nouvelle ville de Nounette. Nous y sommes descendus fin juillet, avec toute la famille, ou presque, dans l’objectif de visiter (et de trouver) un logement pour celle-qui-s’en-va-faire-ses-études-far-far-away. Je passe les détails sur la semaine qui a précédé cette journée, partout à courir après le téléphone pour appeler les propriétaires et fixer des rdv le même jour, ainsi que de fouiner sur le net en quête de réponse. Et je passe également sous silence le coup foireux l’histoire mouvementée de la colocataire potentielle de Nounette (ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle vivra seule !)

Donc arrive le jour J. Train à 6h30 à Montparnasse donc lever pour tout le monde à…

4h.

Oui oui, à 4heures (QUATRE HEURES) !!!

La douleur du réveil, je vous laisse imaginer, surtout qu’on s’est pas spécialement couchées tôt, parce qu’évidemment, y’avait plein de choses à faire encore la veille ! Y’a TOUJOURS plein de choses à vérifier et à faire la veille !

Bon, on a tous réussi à se lever, alleluia, hop hop à la gare, hop hop dans le train, tout va bien, sauf qu’un inconnu a joué son blasé à qui voulait bien l’écouter, genre qu’on s’était trompés de place et tout ça, qu’on est que des chinois et que c’est pour ça qu’il nous a pas parlé, parce que ça servait à rien. Ca servait à rien de nous parler aussi puisqu’il lui a suffi de tendre son billet sous le nez de notre mère. SuperNounette est intervenue et a demandé poliment si elle pouvait voir le billet du monsieur, pour – toujours très poliment, j’étais sciée–lui indiquer qu’il ne se trouvait pas au wagon 16, mais 17. Oui oui, c’est la voiture 17 ici, monsieur.

J’abrège, mais ça s’est passé aussi au retour, mais avec une dame qui a été plus aimable (Et à côté de nous, y’avait trois soeurettes très gentilles, elles prenaient le train pour la première fois et étaient vachement stressées, genre n°1 : « grouille toi de prendre la valise, y’a les gens derrière ! » et n°2 : « mais oui, je fais ce que je peux ! » alors que y’avait pas trop le feu au lac, comme qui dirait (j’aime bien cette expression) et que le mec derrière elles leur a dit que c’était peace. Et elles ont dû nous trouver super bizarre, à papoter et rigoler et manger dans le train, parce qu’elles nous observaient de temps à autre. Enfin bref)

On arrive à Bo-dow et il fait chaud !! On a galéré un peu à trouver le bus qui nous emmenait vers le premier appart à visiter, celui que loue un parent d’une amie de notre père. Donc on les retrouvait au magasin.

Au téléphone, c’était pas très clair pour notre père, mais on a compris que le proprio number one nous conduirait to the place. Donc on est sortis du magasin, et le proprio 1 a ouvert la porte juste à côté, une porte pourrie en bois. On s’est tous dit qu’il allait prendre ses affaires, aller chercher la voiture, vous voyez où je veux en venir, c’était the place to see en fait ! il a ouvert une porte au rez-de-chaussée où y’avait un monsieur qui est sorti pendant qu’on regardait. C’était très sympa, encore en travaux, mais très grand (et donc trop cher). Alors proprio number one nous dit : ok, no souci, je vais vous montrer un autre appart. Donc on monte 2 étages, porte à gauche et là, ben ça nous va vachement mieux, la surface est la moitié du premier appart, beaucoup mieux pour une seule petite (grande) Nounette ! Ensoleillé, sera meublé et passera par la case travaux, ok, c’est pas mal !

Il faut savoir qu’on avait prévu trois rendez-vous pour cette journée, chacun espacé de deux heures, le temps de faire le trajet et de visiter.

Bon ben, là, ça a été supra rapido, c’était cool, on a le temps haha ! On va manger à un pub, où les serveurs étaient sympas mais lents, et je regarde ma montre. Ouais, reste une heure et demi, c’est bon ! Euh… ma montre avance ou pas, parce qu’il nous reste 1heure et qu’on est toujours pas servis et que je mange super lentement… ? Ca commence à arriver, je mange, les yeux rivés sur ma (jolie) montre, tic tac, tic tac… Ok, on est repus, c’est ok, on va demander l’addition et se casser fissa hein ?

Opération captage de serveur pour l’addition…

Opération captage de serveur pour l’addition BIS…

Ok, c’est bon, on est partis !!! En route vers proprio number twooooooo !

Pendant le trajet, on s’est tapé un groupe de mecs bourrés qui chantaient « Petit Papa Noël ». Il faut avouer que ça aurait pas été aussi chiant marrant sans.

Bon, ouf, on descend ! Ah merde, ô joie, eux aussi. Mais c’est pas grave, parce que nous, on continue pas tout droit, on tourne, hahaHA !!!!

On marche un peu, y’a vraiment personne, c’est calme.

La proprio number two avait précisé que c’était un quartier calme, bourgeois et les voisins, plutôt vieux, donc qu’il faudrait pas faire la teuf tous les soirs.

On attend, elle arrive, fait genre c’est pas elle et demande si on attend Mme Machin et quand on dit oui, elle nous sort : bah Mme Machin, c’est moi !

Ok…

On entre, c’est barraque, genre résidence, le truc. Trop beau, trop propre mais ascenseur minuscule (Nounette a raison sur ce coup là, à quoi ça sert de se la péter si l’ascenseur est ridiculement petit ??). On arrive après avoir failli tous étouffer dans la cage pour squelettes, elle ouvre une large porte en bois massif ou je ne sais quoi et puis ça y est, on y est.

Elle parle et parle et parle… que le studio est par là et que chez eux c’est par ici, et qu’il faut partager la cuisine mais qu’ils sont pas souvent là (bon, ça, elle l’avait dit à Nounette au téléphone). On visite le studio, par terre c’est de la moquette et elle nous saoule prévient qu’elle veut pas de tâches et patati et patata, elle veut que l’étudiante soit propre et soignée. Elle souligne aussi sans jalousie aucune (ok, je rigole) (ou presque >) !) que la salle de bains est plus grande que celle qu’ils ont de leur côté, mais que m’enfin, ça a été construit comme ça, que c’est le hasard et qu’ils ont pas choisi ça (évidemment).

Après nous avoir fait chier avec parlé de la moquette, elle nous a emmerdé avec expliqué comment ça marcherait avec le téléphone.

Et là, j’ai rien compris à ce qu’elle disait, je voyais juste une dame qui parlait :

Blablabla…

Une seule ligne…

Blablabla…

Pas d’appels de l’extérieur pour moi sur cette ligne…

Je ne décroche JA-MAIS…

Blablabla…

J’appelle avec mon portable du coup…

Blablabla…

Donc vous comprenez, des fois je demande à ce que l’étudiante utilise son propre forfait.

(Je crois n’avoir rien oublié Nounette ?)

Moi, j’ai RIEN capté à son truc, j’ai mis mon cerveau sur OFF à ce moment.

Et après, elle nous a bassiné avec exposé le fonctionnement de la cuisine. Qu’elle et son mari étaient pas souvent là (ça, c’est ce qu’elle avait dit au téléphone). Et qu’elle s’arrangerait avec Nounette l’étudiante pour utiliser la cuisine, parce qu’elle est retraitée donc elle avait le temps (là, on n’a pas trop pigé). Que par exemple, si Nounette l’étudiante avait cours à 13h, elle pouvait utiliser la cuisine à 12h et que proprio number two se débrouillerait pour l’utiliser plus tôt ou plus tard, mais pas en même temps (là, y’a de la fumée qui sort de mon cerveau, je me demande juste pourquoi elle a dit qu’elle serait pas souvent là si en fait elle sera TOUT LE TEMPS là ?).

Bon bref, on prend congé, merci, merci, au revoir, et en bas de l’immeuble, on s’est tous regardés, et je crois qu’il y avait un soulagement général dans les yeux de tous.

Proprio number two, out.

On a fait quelques photos, on a marché vite fait bien fait mais on crevait surtout de chaud.

Let’s go to the mall third place to see, then !

Qui se trouve à l’autre bout de la ville, mais en tram, c’est rapide.

On est arrivés en avance, du coup, comme des galériens gens super fatigués, on est restés assis à la station de tram, à l’ombre. Ca faisait vachement du bien de se poser !!!

Pis après, on a bougé. Direction, tout droit, toute ! A droite, toute ! A gauche toute ! et…

Et…

On continue à marcher, toute !

On a marché super longtemps pas à l’ombre, on a beaucoup dodgé les crottes de chiens aussi pas à l’ombre (pire qu’à Paris !) et on a aussi marché à côté des trottoirs riquiqui et toujours pas d’ombre.

Ok, c’est bon, on est arrivés, stop !!! Vazy Nounette, appelle la proprio number three !

Ok, elle aura du retard, bon ok, pas grave.

Elle arrive (un quart d’heure après) et est souriante et chaleureuse, s’excuse. Parle avec Nounette, se souvient de son prénom et nous emmène voir l’appart. L’ascenseur est, encore une fois, riquiqui, du coup on fait deux trajets. Hop elle sort les clés, ouvre la porte et…

Et c’est sympathique comme tout, ma foi.

Ensoleillé, cool…

Mais loin.

Et plus petit que le premier.

Et super loin quand même de la gare. Sur le retour, j’ai pas retrouvé mon chemin, alors qu’à l’aller, c’est moi qui donnait les directives (no comment).

Bon, on réfléchit, on va recontacter proprio number one.

On est retournés à la boutique, Nounette l’a harcelé lui a posé tout un paquet de questions et allez, go to the gare !

Vive la salle d’attente de la sncf, on a pu se poser et se reposer.

Go dans le train.

Retour à Paris à 22h.

Retour à la maison à 23h.

Dans le métro, le RER et la voiture, on se demande si on va pas manger un paquet de nouilles instantanées (« qui veut ? Papa ? Maman ? et toi ? » « Moi, ok ! » « Hummm, moi j’hésite… ! Bon, ok !! » « Already then ! ») et en fait, une fois les chaussures balancées enlevées, on a tous filé dans nos lits, tellement on était crevés.

Longue journée de 20 heures, je ne recommande pas !

Mais au moins, on a trouvé l’appart de Nounette !

Bravo nous !!

P.S. : Je tiens à souligner puisque nos parents ne nous ont pas assez félicitées/jeté des fleurs pour ça que nous ne nous sommes pas perdus une seule fois, pour cause de Google mappage intensif et efficace !

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