Tues-D sous la pluie

Je rentre de la fac, hop hop 20h30 à Auber, c’est parti, on file à la maison.

Châtelet…

Gare de Lyon…

Nation… On bloque, accident voyageur, mince.

Vincennes… et là, c’est le drame. Le conducteur nous vire : « CE TRAIN NE PREND PLUS DE VOYAGEURS, DESCENDEZ DU TRAIN IMMEDIATEMENT. Bouhouhou (et maintenant), que vais-je faire (XD), je connais pas Vincennes, l’autre là, il me dit qu’ y’a une navette spatiale spéciale au Château de Vincennes, j’y suis allée qu’une fois, c’était avec Nounou, le jour où elle a failli arriver en retard à son partiel à cause de moi, hahaha, sacré soirée souvenir :D !

Bon allez, je suis forte, je sors. J’ai faim, toujours pas mangé, pas de thune sur moi (super xD). Il fait noir, et euh, il pleut. Bien sûr, je n’ai pas mon parapluie. Je marche, je file droit devant comme le vent et je demande ma route (une fois) et je me repère avec les arrêts de bus, trop la tech. Je vois un attroupement de gens devant, me dis : « Ca y est, t’es arrivée ». Alors on a attendu un peu, sous la pluie… beaucoup, toujours sous la pluie… et très longtemps, encore sous la pluie. By the way, personne m’a proposé de m’abriter sous son parapluie, au contraire, fallait que j’évite pour pas me faire crever l’oeil. Ah oauis, sinon le bus est jamais venu.

A un moment j’en ai marre, je me rebelle et tout, ça fait une heure que j’attends sous la pluie, je suis trempée, mon mascara coule, mon anticernes, parti, mes cheveux mouillés et ma chemise blanche est quasiment devenue transparente (ça va, rilax, j’avais un débardeur en dessous, qui lui est resté sec, ouf).  En fait c’était même pas la peine de me doucher/laver les cheveux/et ajouter le strict minimum pour que je sois sortable, j’étais plus présentable.  Je me dirige vers le métro dont j’ignore la localisation, mais je suis tellement forte que je le trouve :D. Je remonte à Paris, je tombe sur ma maman à Paris, sur le quai en direction de Maison, et elle me file son pull qu’elle porte au travail, bien sec, ça faisait trooop du bien :D.

Partie à 20h de la fac, rentrée à…. 23h.

RATP de naze, c’est pas sa faute l’accident voyageur mais là c’est pas possible, ils ont eu plus d’une heure pour organiser ça, même pas foutus de le faire bien et vite.

Question pour un… Champion !!!

Ma fac, Paris D, mais ma vraie fac, pas Paris D-Médecine ou je sais pas quoi, mais Paris D-Psycho (:D) a été sélectionnée pour participer à l’émission spécial Campus et les auditions ont lieu lundi prochain !

Nan laissez tomber, j’irai pas moi, mais si on est sélectionné jusqu’au bout -ce que j’espère, mais j’espère aussi qu’on se tapera pas la honte de notre vie- faudrait voir comment ça se passe pour faire partie du public ! :D

Je suis l’affaire !

Necro, à vous les studios.

C’est dur de vieillir

Hop hop, j’enchaîne après ma première heure de conduite (si vous savez pas de quoi je cause, regardez le post avant, bande de nazes, pardon de gens, je voulais dire :D) en filant droit à la gare, pfiou, Wonderwoman, c’est moi, je gère grave.

A Neuilly-plaisance ou Bry-sur-Marne, une dame d’un certain âge avec une valise à roulettes arrive et y’a pas de place, je lui laisse la mienne. Elle me remercie puis s’assoit et à l’approche de Gare de Lyon, elle commence à se lever et à monter les marches du RER (à deux étages, on était en bas). Je prends la valise et la lui monte, elle me remercie, je lui dis que c’est normal et on papote un peu -que c’est dur de vieillir, personne n’aide ici, les jeunes hommes bougent pas le pouce, tout ça (c’est vrai, y’avait au moins 2 mecs a côté de moi, zont pas bronché)- et elle attend. Je croyais qu’elle voulait aller à Gare de Lyon, elle descend pas, elle est dos aux portes -qui sont encore ouvertes. Puis elle se retourne et voit qu’elle a loupé sa station, et elle connaît pas le coin du tout, elle dit qu’elle va ptet chercher un bus ou un taxi pour revenir à Gare de Lyon en partant de Châtelet. Je lui propose de l’accompagner pour faire le demi-tour (les transports en commun, c’est vraiment pas facile pour quelqu’un qui ne connaît pas), elle refuse au début, mais j’insiste – « je suis en avance, j’ai le temps », elle accepte :).

Hop hop, on monte les escalators, hop hop, on redescend avec sa valise très légère. Je vais voir dans combien de temps arrive le RER, 6 minutes, okay d’ac. On discute entre temps, elle me dit qu’elle va à Aix-en-Provence, chez quelqu’un, et que sa fille, qui ne travaille pas, ne l’a même pas appelée pour l’accompagner aujourd’hui, et que cette très chère fille lui dit qu’elle ne comprend pas, elle a un logement, de quoi manger, que veut-elle de plus. Question à laquelle cette dame a répondu avec -à mes yeux- sincérité et simplicité : « Ton père ». « Le pire, c’est la solitude, d’autant plus que je suis bavarde, termine-t’elle en riant »

Je n’ai pas su quoi répondre à vrai dire, j’ai évoqué les clubs, elle m’a dit qu’elle jouait au bridge mais que les clubs, c’était vraiment ennuyeux et qu’il y a une mauvaise ambiance. On a continué à parler pendant les quelques minutes qui nous restaient et le train est arrivé, elle m’a dit que ça lui avait fait très plaisir de parler avec moi et m’a souhaité bon courage pour les études et je lui ai souhaité une bonne journée.

Alors bien sûr, je ne la connais ni elle, ni sa fille, mais je trouve que c »est triste de voir à quel point les gens sont égoïstes, et encore pire quand ce sont les membres de la famille (encore pire, les gens qu’on a mis au monde). Quand je dis que je veux travailler avec les personnes âgées, entre autre, beaucoup font la moue : « Oh les vieux, mais c’est que de vieux cons, de vieux croûtons. ». C’est leur droit, mais j’avoue que je ne comprends pas. Ok, il y en a -comme celui qui m’a tapée la jambe avec sa canne, hum- mais y’en a tellement qui ne demandent qu’à discuter, passer un peu de bon temps. Ils ont tellement de choses à raconter -ouais ok, le vieil argument de l’expérience de la vie, mais c’est passionnant, c’mon people-, y’en a qui sont drôles, qui ont de l’esprit, bref, je ne comprends pas pourquoi ces personnes se retrouvent exclues et doivent souffrir autant de la solitude.

Et puis tandis que moi, j’ai plus d’affinités avec les personnes âgées, y’en a d’autres qui sont passionnés par les enfants/bébés. Moi je peux pas, ça me saoule trop :D Je trouve pas ça intéressant (pardon, les, je ne les trouve pas intéressants), je vois pas pourquoi on doit toujours être gaga devant un enfant.

Tout ça pour dire que ce petit épisode de la journée m’a grandement (petit/grand, vous avez cramé?) marquée et fait réfléchir (ça m’arrive, oui), et j’espère que les gens se réveilleront bientôt et se diraient que ça pourrait leur arriver tout ça, et qu’en fait, c’est pas plaisant, c’est naze, et faut faire quelque chose contre ça, se bouger un peu.

Silence, on tourne !

Ceci est le premier article de la catégorie tout est permis !, réservée tout spécialement pour mon aventure automobilière.

En effet, récente codée (euh, j’ai eu le code, c’est plus clair là?), j’ai commencé la conduite très vite (la semaine d’après, et c’est pile-poil aujourd’hui).

J’ai appris à…. *tindin* TOURNER ! XD (d’où le titre, vous avez pigé le jeu de mot, hein? Faut suivre un peu !)

Hop là, on va tourner à…. gauche… puis… droite… re-droite… demi-tour sur ce rond point… youhou.

Youhou sauf que j’ai choisi de m’embrouiller (QUOI C’EST FACILE, C’EST BON !) à une intersection où il y avait une terrasse de café, et j’ai -honte oui, mais c’est pas ça, ça vient après en fait- UN PEU (tout piti piti peu hein !) roulé sur le trottoir, en plein devant les gens qui étaient assis dehors (ça va, j’ai roulé sur personne). Euh, réaction immédiate : une salve d’applaudissements et des cris, euh, merci, merci, mais pourquoi quand je suis revenue à cette intersection et que j’ai géré le virage comme une pro qui a fait 10 virages depuis le début du cours, personne m’a félicitée, HEIN? En plus qu’ils fassent pas genre que pour eux, le permis c’était les doigts dans le nez, JLE CROIRAI PAS, alors les applaudissements parce que je merde, GARDEZ-LES POUR VOUS, COMPRIS?!

Voilà voilà, on souhaite à cette catégorie nouvellement inaugurée de ne pas durer trop longtemps quand même hein, et qu’elle ne se remplisse pas trop d’accidents, calages, pilages et autres hontes de ce genre.

A la prochaine !

OH C’MON PEOPLE !

J’en peux pluuuuuuus du métro !!!

Les gens sont vraiment trop nazes, surtout à l’heure de pointe !!!

A madame la connasse de jeudi après-midi : votre sac à main, tout le monde s’en fout, il est moche en plus. Vous pouvez le porter à bout de bras au lieu de le porter comme-il-faut sur l’épaule mais en me tuant le dos. Et y’avait quoi dedans, des briques??

A monsieur le connard de vendredi matin et à la connasse qui lit son livre : quand y’a du monde, vous adossez pas -BORDEL DE MERDE- contre la barre, comment on fait pour la tenir, hein? hein? HEIN??

A monsieur le crétin : quand y’a de la place dans le wagon, restez pas collés à côté de moi et laissez-moi m’assoir sur le strapontin, c’est pas trop dur à faire, SI???

A tous ces sauvages qui montent avant que les gens aient fini de descendre : nan mais ça va, OUI??? Je vous dérange, C’EST CA???

Je profite de ce post pour faire un petit coucou au monsieur qui a vomi avec bienveillance en face de moi un jeudi soir, ça va mieux depuis?

Découvrir la vie parisienne, ça n’a pas de prix :D

J’ai pas le tempssss…

Mon espriiiiiit…. etc etc :D

Bon, pour l’instant, le bilan est clair : je survivrai pas.

Ok je dramatise ptet un peu :D

Cette fac, c’est boulot-boulot-boulot-ne-mange-pas-te-repose-pas-boulot-boulot. J’aurais jamais cru pouvoir passer autant de temps dans une bibliothèque (6h hier, SIX HEURES !!!), et en plus pour rien, je trouvais pas de livres qui auraient pu m’aider dans mes recherches, ou sinon, je savais pas par où commencer et où donner de la tête tellement j’ai de choses à rattraper, tout ça pour dire que c’est frustrant.

Je retourne à mes cours, mais avant de vous laisser, j’en profite pour rajouter Topher Grace dans la liste des hommes de ma vie (période ‘that ’70s show’)

A bientôt vous :D

Semaine n°2, on attaque

Ce matin (un lapin, a tué un chasseurrrr~!) j’ai vu Lilou et on a fait le chemin ensemble jusqu’à la fac. J’ai enfin eu l’occasion de lui demander ce que les Paris D-iens ont vu en 2è année. Ben j’ai la réponse : plein de choses.

Ensuite je l’ai abandonnée à ses inscriptions pour aller squatter la belle bibliothèque. J’ai enfin compris pourquoi l’auteur a une vision différente que celle de notre cours. Même pas eu à lui envoyer un sms pour qu’il me le dise, c’est trop la classe.

J’ai parlé à une dame chinoise et je lui ai filé mon adresse mail, et elle la sienne. J’ai parlé à une dame qui était à Nanterre aussi l’année dernière et qui a aussi changé de fac. On s’est échangées nos numéros de portable.

Puis Laëtitia est arrivée. Laëtitia, c’est une fille que je connais d’un forum et qui, elle aussi, fait sa première année à Paris D. Je lui ai raconté que cette semaine, j’ai pataugé (dans la gadoue) (la gadoue, la gadoue~!) et que je sais même pas ce que c’est, la « motilité », et elle non plus. Je lui dit que la TDS, j’ai survolé ça en 1ère année, et elle me dit qu’elle aussi, et je dis qu’ici, ils CALCULENT je ne sais quoi avec la TDS !! Je lui demande aussi si elle a vu Mélanie Klein -elle dit oui, moi aussi mais dans le genre on l’a mentionnée une fois dans une option- et je lui demande si elle a vu bébé-schizophrène-paranoïde-puis-dépressif pendant sa première année, et là, je vois ses yeux s’agrandir au maximum et je sais que je suis pas la seule dans la mouise.

Sinon la prof d’histoire de la psychologie, c’est une dingue.

Compte-rendu de la rentrée

Je suis toujours vivante (pour l’instant), vous êtes encore là les gens?

Alors ma rentrée s’est… passée :D;;;

J’ai parlé à PERSONNE. C’est dingue comment les gens à paris D sont froids et distants !! Ca change de Nanterre où y’a toujours quelqu’un pour répondre gentiment et relancer la conversation. Ici, NADA ! Je crois que je vais bientôt perdre l’usage de la parole à force de ne plus pratiquer.

Sinon je suis complètement paumée, j’ai vraiment l’impression d’être à la ramasse. J’ai demandé à une fille si elle avait vu un truc, elle me répond « oui, en première année ». Moi, affolée, parce que j’ai vu ça l’année dernière seulement. La question existentielle est donc : « qu’ont-ils vu en 2ème année?? ». Le grand mystère quoi.

Les profs, y’en a qui ont l’air sympa, mais y’en a un qui me fait peur. Les filles le trouvent trop mignon tout ça, mais il n’empêche qu’il fait flipper à être sévère comme ça : « Oui ce partiel est souvent raté par les étudiants. (rires) Non mais rigolez pas, c’est vrai. (blanc) » (ça va, moi j’ai pas ri, trop effrayée de constater mon retard. « motilité », vous savez ce que c’est? Vous avez vu ça en 1ère année. Bon, on continue alors. » Hein? Quoi? De quoi? C’est quoi?). J’étais complètement à la plaque pendant ce TD, tout le monde savait apparemment que l’auteur n’est pas d’accord avec le point de vue qu’on voit en CM, sauf moi. L’auteur a dû oublier de rajouter mon adresse mail dans le tas quand il a prévenu tout le monde. Et aussi, quand le prof a fait l’appel, j’ai répondu tellement bas que je dois aller le voir à la fin du prochain TD pour savoir s’il ne m’avait pas notée absente. Super, la suite au prochain épisode.

Dans un autre TD, on devait faire une expérience, un sujet, un expérimentateur. Y’avait une place à côté de moi, et y’a des filles qui arrivent en retard, donc forcément, elles doivent se séparer, c’est triste. Enfin c’est surtout triste pour moi (et Laëtitia, à qui c’est arrivé, que je vous présenterai plus tard) parce que la fille est super énervée de pas faire le truc avec sa copine. Ouais, bah moi j’ai rien demandé, et t’avais qu’à arriver plus tôt, non mais.

Autre moment de gloire, je dois trouver la salle dans laquelle j’ai cours. Okay, j’ai noté 3022, je connais un peu la fac, j’y vais les doigts dans le nez. Sauf que la salle 3022, c’est le bureau des sports. Mais c’est quoi ça? J’ai cours où alors???

En plein désarroi, j’appelle Louis, qui est chez lui, et je lui demande de chercher sur Internet la salle où j’ai cours. « Ouais alors euhhhh, tape euhh « TER, Paris D, L3″ dans Google…..?? Tu trouves quelque chose??? Dis oui, dis oui steplaiiiiiiiiiiiiiiiit !! », tout en scrutant chaque salle du premier, deuxième et troisième étages du bâtiment. Dans un moment extrême d’égarement, je demande à une fille qui se trouvait là en quelle salle se passe le TER. Alors va trouver quelqu’un qui est en psycho, qui est en 2è année, et qui A ce TER !!! J’avais raison mais j’ai quand même tenté, elle était en 2è année XD.

3020.

C’était la 3020. A DEUX PORTES DE LA 3022, LA SEULE SALLE QUE J’AVAIS PAS VUE parce que c’était derrière !

Je me remets de mes émotions, m’installe, attend que le prof arrive. Ledit prof qui dit vachement bizarrement « Freedent », il prononce ça « Fré-dent ». On est 10 dans son cours, personne parle, tout le monde a peur (moi en tout cas, oui).

La question du jour est : Est-ce que je vais survivre? Vais-je rester? Tapez 1 si oui, tapez 2 si non.

Une journée dans la peau de Moi

Lever : 7h (heure du coucher de la veille : ne veut pas s’en souvenir)

J’arrive avec Louis à la fac pour les inscriptions (pouhouhou) 2 (DEUX) heures en avance, et… y’avait déjà du monde qui attendait 11h30. (à 9h30, y’avait même déjà des gens pour 15h30, sont fous les gens ici +_+ !!!)

Ca se passe -très heureusement- comme sur des roulettes puis on va faire un détour à Châtelet pour acheter des écouteurs, et on s’est débrouillés comme des chefs pour y aller parce qu’il y a eu des problèmes de transport (encore et toutjours, HEIN???) !

Sur le quai, on a vu Guillaume… (« Ne te retourne pas, y’a ton meilleur ami derrière », merci Louis XD !) et à Noisy-le-grand, on a vu Sodany ! Comme on se retrouve tous :D !

Ensuite, je suis allée au code avec Nounou, puis elle m’a abandonnée pour aller voir sa copine lol XD (je ne t’en veux pas ;o;), et quand je suis rentrée, vaisselle puis séchage et pliage de linge.

Je crois que mon deuxième nom, c’est Wonder Woman.